La période de vigilance météorologique liées aux vagues de chaleur a débuté le 1er juin et se poursuivra jusqu’au 15 septembre 2024.
L’expérience des années passées démontre que ces épisodes sont intenses, répétés et étendus à l’ensemble du territoire.

Le travail par fortes chaleurs est source de risques pour la santé au travail et impacte de plus en plus fortement les conditions de travail. Selon Santé Publique France, 7 décès au travail étaient attribuables à la chaleur en 2022 et 11 en 2023, principalement dans les secteurs du BTP et de l’agriculture. Les secteurs d’activité dont les process et équipements produisent par eux même de la chaleur sont également très concernés.
De même, une attention particulière doit être portée aux personnes plus sensibles aux risques liés aux fortes chaleurs du fait de leur âge (jeunes travailleurs, travailleurs âgés), de leur état de santé (maladies chroniques…) ou de leur situation particulière (femmes enceintes…).
Dans ce contexte, la prévention des risques professionnels liés à la chaleur est indispensable pour préserver la santé des travailleurs et je sais pouvoir compter sur votre mobilisation pour relayer ce message auprès des entreprises.


L’employeur a l’obligation de prendre en compte les ambiances thermiques dans son évaluation des risques et de l’adapter en fonction du changement des circonstances (articles L. 4121-1 et R. 4121-1 du code du travail). Cette évaluation doit conduire l’employeur à la mise en oeuvre de mesures de prévention qui permettent d’éviter l’exposition à la chaleur ou de la limiter, en priorisant les mesures portant sur l’organisation du travail : l’aménagement des postes de travail, de la charge de travail, des horaires, le report de certaines tâches/chantiers, etc.

Il est opportun de rappeler que plusieurs dispositifs sont susceptibles d’être mobilisés pour l’indemnisation ou la récupération des heures perdues en cas d’activation de la vigilance orange ou rouge :

  • La récupération des heures perdues (articles L. 3121-50 et suivants du code du travail)
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  • Le recours à la caisse de congés intempéries du BTP (article L. 5424-8 du code du travail)
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  • Le recours à l’activité partielle (article R. 5122-1 du code du travail)
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